dimanche 7 septembre 2008

Aujourd'hui j'ai reçu mon nouvel ordinateur, c'est ma mère qui m'a dit qu'on attendait un colis et que cela ne pouvait qu'être lui, elle m'a dit ça pendant que je dormais, ses paroles se sont infiltrées dans mon rêve, comme d'habitude, quand elle me la redit en préparant mon café je me suis alors vaguement souvenue du moment où elle me l'annonçait, son corps posté au dessus de mon lit.
J'ai appelé Emile, quand un grand nouvel objet est adopté par la maison on y convie le plus de membre de la famille, ouvrant avec une patience affectée le gros colis enveloppé dans du plastique noir, on a bien fait les choses, bien ouvert la boîte du bon côté, ni par le milieu ni avec les griffes, ni avec les dents.

L'écran fait 17 pouces, il est gigantesque, comme ceux devant lesquels je passe à la Fnac, les géantes machines calmes et brillantes à 2000 euros, parfois tu passes devant et elle te mitraille avec leur webcam, tu te retrouves sur l'écran et ça t'amuses, j'avais fait confiance à mon père pour le choix, il me disait "diiix SEPT poouuces, diiixx SEPT pouuces ton ordinateur", je ne réalisais pas encore tout à fait, en fait c'est vrai que c'est grand, que ça dépasse de mes grosses cuisses quand je le pose dessus. Il était convenu qu'on ne parle plus de problème d'ordinateur pendant au moins 2 ans, c'est mon père qui l'a dit, je devrais donc faire attention, par contre je ne peux me résoudre à arrêter de télécharger des films malgré les risques que cela comporte.
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Vers les 14 heures il y a d'abord eu ce mail de A. après peut-être deux mois de silence, je n'espérais plus rien, cachant non seulement mon attente aux yeux des autres comme aux miens. Une attente sourde et lucide. J'avais été contrainte de ne plus en faire ma priorité, il fallait bien vivre avec une frustration de plus, un manquement. Il disait qu'il viendrait peut-être ce soir, que je devais l'appeler. Je l'ai appelé, j'ai bien respiré avant de le faire, j'avais peur de bégayer, d'avoir des absences à cause du stress, il fallait avoir un discours précis, l'apprendre par coeur, le prononcer avec naturel, en attendre la réponse et puis se décrisper. Ça s'est bien passé, il comptait venir, je lui ai redonné l'adresse, c'était lui avec sa voix pleine de fumée de cigarettes, après la Chine et le reste.

Tout de suite après le coup de fil un mail incroyable a décidé de poser pied dans ma boîte, un mail d'autant plus émouvant qu'il venait d'être rédigé et que je sentais le clavier encore chaud de son expéditeur, la tête encore plongée dans les mots qu'il venait de taper, j'ai été très vite submergée d'émotions, d'une émotion qui part du bas du ventre et qui roule sur ses parois, monte insensiblement jusqu'à la gorge, bloque la respiration, atteint les joues pour finir aux bords des yeux, c'était l'Inespéré, mais j'en reparlerai. J'ai plongé ma tête dans mes mains pour faire retomber vers le bas toute la poudre pétillante de ma surprise.

Vers 16 heures je devais rejoindre ma mère pour m'acheter un sac à dos, je n'étais alors plus la même et quelque chose avait radicalement changé dans ma vie, presque pour toujours.
J'ai légué mon Eastpak bordeaux à Emile, il m'en faut un nouveau, j'ai réfléchi aux divers choix qui s'offraient à moi : besace, porte-documents, sac à main, cuir, nylon, toile, j'ai pensé même aux besaces Freitag que j'aime bien mais qui coûte 150 euros, je sais qu'il y en a aux galeries Lafayette. Ma mère m'attendait au 8ème étage du Printemps de la maison, à mi-chemin du parcours A. m'appelait, j'y ai répondu entre deux stands de vaisselles de luxe, il me disait qu'il n'avait finalement pas trop envie d'y aller mais qu'il me proposait de me voir avant, prendre un café, je ne pouvais pas refuser même si l'emploi du temps qui jusque là s'annonçait sous le signe de la marche, devrait à partir de maintenant s'effectuer au pas de course.
Je disposais d'une heure et demi pour acheter mon sac, rentrer chez moi, me préparer pour la soirée et être à Stalingrad pour 18h30. Bougie sur le gâteau, ma mère ne comptait pas m'acheter le sac aujourd'hui, il s'agissait d'un repérage, elle reviendrait lundi, elle aurait alors -15%.
J'aurai dû rester chez moi et quand j'ai couru vers la gare, que je me suis retrouvée devant les horaires pour les trains vers Bécon-les-Bruyères j'ai décidé que le reste de la journée se ferait dans cette tenue, avec ce sac et cette tête et qu'on contrebalancerait avec de l'humour ou de la gentillesse, on trouverait bien. Je portais un polo bleu marine, un jean foncé, des chaussures bateau bleu marine, une veste marron en velours côtelé et une écharpe bleu marine assez soyeuse, une queue de cheval aussi, avec ma frange.

J'avais une heure devant moi et plusieurs missions à remplir : l'achat de cahier d'école, de livres et d'un gâteau pour ce soir. C'était M. du forum qui faisait une soirée pour la rentrée, quelque chose d'informel avec des aller et venues, une soirée-moulin.
Les cahiers étaient très chers au monoprix et je me suis rachetée une paire de ces stylos country qui écrivent comme des dieux et que tout le monde m'envie, de P. à mon grand-père, l'encre coule sur le papier de façon idéale. J'ai aussi pris un paquet de carambar mini pour accompagner le gâteau, ensuite je suis allée chez Paul et pour 13,50€ il y avait une bonne tarte aux fraises et aux framboises que la nana m'a emballée, elle est même sortie de son comptoir pour me donner le sac. Il fallait que j'aille à Stalingrad avec une tarte dans les mains et des cahiers dans le sac. A la fnac, les livres au programme de littérature de cette année en main, j'avais avorté toute tentative de paiement à la vue des queues longues comme des serpents devant les caisses, j'ai tout posé n'importe où, sur un coffret de Kurosawa aussi abandonné par son futur propriétaire, ça me gêne un peu de faire ça mais je ne me voyais pas remonter. J'étais à la fnac saint lazare.

Je suis à Stalingrad, j'ai un peu couru pour être à l'heure, ça devait se voir sur mon visage, quand je cours, que je transpire un peu, quelque chose se passe au niveau de mes pores, ma peau se nettoie. Rétrospectivement je ne me souviens pas avoir eu une sensation de stress ou d'anxiété, la lucidité prenait toute la place, tout allait calmement se passer. J'ai appelé A., il a commencé par me donner des indications pour que je le rejoigne à un café, j'ai coupé court à tout ça en lui demandant s'il ne pouvait pas venir me chercher. 5 minutes plus tard il était là, un pantalon beige, une veste chinoise en lin beige, un haut noir, des chaussures noires, ses lunettes de soleil. Je n'ai revu que très tard ses yeux, bien après le café et nos discussions. En marchant vers moi il avait dans ses mains un sac en toile avec un gros chat mignon aux traits triangulaires, il m'a dit que c'était pour moi et qu'à l'intérieur il y avait mes six contes moraux de Rohmer, il avait donc, à un moment où à un autre, pensé à moi quand il était en Chine. Ce n'était pas à négliger.

On s'était assis sur la terrasse d'un café, A. fume énormément alors on ne peut qu'aller en terrasse quand on est avec lui, il m'a dit qu'il fumait 3 paquets par jour. Au début il y avait un peu de soleil et plein de gens partout puis progressivement et sans qu'on s'en rende compte il n'y a eu plus qu'une table autour de nous, les autres ayant été rentrées à l'intérieur, et il faisait froid, je serrais ma veste et mon écharpe contre moi pendant qu'A. commandait un autre vin blanc. Il est beaucoup allé en boîte quand il était en Chine.

Avec ses lunettes il avait clairement un avantage sur moi, je veux dire, je connais ça, parler avec des lunettes de soleil, scruter le visage de la personne à côté de nous, tout y comprendre, tout y deviner. peut-être que ça me mettait mal à l'aise, je ne savais pas trop où regarder, quand je savais qu'il ne me regardait pas je le fixais, je crois que son visage avait changé, du repos y était peut-être à l'origine. Je me revois encore il y a deux mois en train de penser à tout le temps qui devrait passer pour qu'on arrive au mois de septembre, pour que ce que j'estime être une vie normale recommence, j'avais vraiment pensé à une disparition définitive d'A. et puis là j'étais avec lui, il m'avait choisi et invité, le temps avait filé vite et ces deux mois avaient été comme un long ruban de temps qu'on pliait et qui faisait se rejoindre les deux extrémités comme si le temps qui s'était écoulé entre l'abattement devant le constat de deux mois à tuer et celui où je m'étais retrouvé à côté d'A. et de sa présence chaude n'était que de 24 heures. Un long ruban plié dont on ne soupçonne plus la longueur.

Je savais que d'une façon où d'une autre j'aurai réussi avec pas grand chose à convaincre A. de venir chez M., je n'ai eu qu'à lui demander s'il était sûr de ne pas venir pour qu'il me dise qu'en fait peut-être qu'il viendrait. Et puis je n'avais pas noté l'adresse, n'ayant pas pu rentrer chez moi, alors il fallait qu'il m'accompagne. Il est allé dans une épicerie acheter trois bouteilles de bière et une bouteille de vin, pendant ce temps je regardais les sucettes rangées sur le comptoir, le pain derrière l'épicier. Vous savez je sentais qu'il manquait quelque chose à ma préparation et que je n'étais vraiment pas très belle mais A. m'a dit qu'il me trouvait rayonnante, que j'avais moins de cernes, je crois que ça a mis fin à tout mes doutes. Quand on était encore au café il avait réussi à détecter le rose foncé sur mes lèvres, par pudeur, sentant qu'elles devenaient le centre de son attention je les avais mordues, je n'assumais pas, et il venait de mettre un doigt sur les vestiges d'une coquetterie balbutiante. Il s'agit en fait d'un feutre à lèvres rose framboise bourjois très léger avec pas la moindre sensation de pâte à tartiner sur les lèvres et les dents.

Dans le métro, j'étais assise, A. était debout devant moi, il y avait un mec qui chantait derrière moi, je ne le voyais pas mais il était drôle, il disait par exemple "si vous n'avez pas 1€, donnez 2." les gens s'étaient alors rués sur leurs portes-monnaie. J'avais sorti une pièce de 50 centimes et A. avait aussi sorti quelques pièces, j'avais le regard posté devant la poche de son pantalon, j'y ai vu plein de pièces, c'était certainement les restes des billets qu'il avait sorti pour payer les différentes additions et l'épicier. C'était le moment de descendre et l'homme rigolo était trop loin de nous, A. a dit que c'était le destin, on est redescendu avec nos pièces.
Dans le métro, au moment où on se déplace d'un point à un autre, c'est toujours là que je me rends compte silencieusement du bonheur que je ressens ou non, j'étais parfaitement heureuse, il était dans les 20 heures, tout un horizon de possibilités s'étalait devant moi, j'allais passer une bonne soirée, A. planté devant moi, vraiment grand, la masculinité même, le métro était plein de présences joyeuses, je ne pense pas pouvoir en demander plus avant longtemps. Être heureux quelques heures c'est des années de travail et d'accomplissement, cela demande un certain nombre de rencontres, un positionnement idéal des étoiles, du temps libre de chacun.

M. nous a ouvert, on avait les mains pleines de sacs, de denrées, la tarte, les boissons, les Carambar avec les blagues d'elie semoun, un monde de douce profusion.
Dans le salon, assis sur des coussins autour d'une table, D., R. et B., il habite en Russie 9 mois sur 12, il est prof de français là-bas, aussi il fait de la musique, plus tard dans la soirée il a sorti de son sac un exemplaire de "soleils brillants de la jeunesse" de Denton Welch, je lui ai demandé s'il avait écouté mes conseils, lu mon blog, il m'a dit que non, qu'il ne savait pas, qu'il venait de l'acheter, ça m'a scié, parce que je l'avais aussi acheté par un grand hasard. Il n'avait pas dormi depuis longtemps aussi je me suis proposée de lui faire un café, M. m'a appris a utiliser la cafetière italienne.

Entre temps X. était venu, je ne m'attendais pas à ce que A. vienne et encore moins X. Disons que M. m'avait annoncé sa possible venue et que je m'étais chargé de lui envoyer un sms pour le convaincre de venir. Quand je me suis retournée pour le regarder, dans sa veste en cuir, parlant et souriant aux autres, je l'ai trouvé exceptionnellement beau, j'ai eu comme une surprise, un léger sursaut. J'ai passé la soirée près de mes deux hommes préférés, je n'avais même plus à me les figurer l'un à côté de l'autre, ils l'étaient, et ils parlaient ensemble, dans leur coin, pendant ce temps j'étais tourné vers D., on a toujours des trucs à se raconter, il m'a félicité pour le mail que j'avais reçu, on a parlé de secret story et des émissions qui passaient pendant les vacances sur m6,
"de toute façon M6 ils sont fascinés par les célébrités et les riches",
"on a tous ce côté voyeur mais c'est pas bien de le cultiver".
Il a dit qu'il aimerait bien partir à miami pour échapper à l'automne, il a encore ce projet de blog d'interview, je lui ai dit que maintenant, avec internet on pouvait interviewé par mail absolument n'importe qui, avant de partir de chez lui il avait tenu a enregistré "On n'est pas couché" pour pas rater les interventions de zemmour, je lui ai dit que de toute façon ça allait se retrouver sur dailymotion tellement il fait toujours des polémiques ce gars-là mais lui il ne voulait pas rater les phrases assassines entre deux interviews. On a aussi parlé du décalage entre nous sur internet et nous en vrai, qu'on était toujours un peu plus meilleur dans l'un des deux contextes, je lui ai dit que je parfois je me détestais sur le forum mais que ça ne m'empêchait en rien de ne pas continuer. Je me pardonne pas mal de choses.
M. portait un sweat avec un drôle de gribouillage, je lui ai dit "on dirait du keith haring", il m'a répondu "c'est jean michel basquiat", j'ai rigolé en lui disant que j'aimais pas ce mec mais que j'avais quand même été forte de trouver qu'il s'agissait d'un peintre.

Il y avait de la pizza, mes carambar mélangés avec des crackers dans un même bol jaune, des boissons, la copine de M. avait pensé à acheter un litre et demi de coca light spécialement pour moi mais ce soir elle n'était pas là. On a été définitivement sept personnes, dont six hommes, et moi au milieu, c'était sûrement imprévu, peut-être que M. avait invité beaucoup de personnes sans se soucier de la parité, d'un semblant d'équilibre.
On était autour de la table et on en a pas bougé, jusqu'à la fin, jusqu'à une heure du matin. A. avait considérablement bu, je ne sais pas comment il l'a fait, il l'a fait devant nous tous, n'ayant rien caché de ses intentions, profitant de notre négligence, on ne lui aurait, de toute façon, rien dit. Pendant la soirée je ne lui ai pas trop parlé, quelque chose d'hostile à lui était né en moi. X. avait les yeux rouges, les autres somnolaient un peu, j'ai coupé ma tarte n'importe comment, M. refaisait de la pizza, il y avait des cd qui défilaient dans l'air : madonna, beastie boys, pink floyd, led zeppelin. Rien de très important était en jeu, aucune rivalité, aucun secret, aucune séduction, juste de la camaraderie et un peu de nourriture, une soirée reposante ou chacun s'était extirpé en douce de son lieu de vie pour venir y assister. Ce n'est que vers 22 heures que j'ai appelé ma mère pour lui dire où j'étais, derrière elle j'entendais les miaulements du chat électronique d'Emile, ça m'a rendue triste, il devait s'ennuyer.
Je ne mentirais pas si je disais que parfois j'ai été sensible à de subtiles marques de désir comme par exemple dans les propos alcoolisés de A., et quand j'allais aux toilettes pour faire pipi je voyais bien ma tête dans la mosaïque de miroir, c'est vrai qu'il se passait quelque chose et que moi aussi je me trouvais belle, cela avait été mon jour de chance, c'est alors que j'ai décidé de ne plus jamais me maquiller en dehors de ce rose framboise.

Je suis partie avec X., A. était seul sur sa chaise, je ne sais pas à quoi il pensait exactement, j'espérais qu'il ne m'en voulait de rien, il m'a tendu sa joue et j'y ai déposé un bisou sincère, un peu plus tôt dans la soirée je lui avais dit "j'espère que tu n'es pas le genre de mec à te souvenir de ce que tu as fait la veille", je ne m'étais permise pas grand chose d'autre, je ne voulais pas être méchante mais quelque chose de mon admiration se déliait un peu, je ne sais pas très bien, j'ai ressenti ça dans le métro en rentrant. C'est à ce même moment qu'un type est sorti de la rame avec son copain qui m'avait à peine frôlé, "il est soûl, faut le pardonner", j'ai pris cette phrase à la lettre et j'ai décidé de l'appliquer à A.
Je ne suis pas habituée à voir des gens soûls, je ne connais pas grand chose à ce genre de détails de la nuit, la dernière fois que j'en ai vu un c'était à la fête de Charlotte en juin je crois, je ne sais plus du tout. Un gars avec un sac à dos m'a un peu brutalisé en me traitant de pétasse et de tout ça, il s'était plus ou moins écrasé sur moi et j'avais poussé un cri aiguë, des "au secours" comiques, je l'avais charrié sur son sac à dos. C'est surtout la gêne qu'on ressent pour la personne soûle qui est problématique. C'est une gêne qui lui dit "si tu savais comment je suis en train de te juger, j'en ai moi-même honte"

J'ai marché du pont de Levallois jusque chez moi, l'appartement était sombre et les corps de ma famille éclatées sur les lits, je me suis postée devant mon grand ordinateur, mon nouveau compagnon et j'ai commencé à rédiger, je me sentais un peu délester de tout amour pour toutes personnes. Demain il fallait que je pense à passer l'aspirateur. Ce samedi avait été incroyablement heureux.

The Doors - The Crystal Ship

6 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est peut être un peu nul comme question, mais je me demande quels sont les stylos monoprix dont tu parles? je suis perpétuellement à la recherche de stylos parfaits, alors j'aime toujours essayer ceux que l'on me conseille.
alors, "? "

Murielle Joudet a dit…

salut Marie,

je posterai une photo de ces merveilles dans ma prochaine tranche.

Anonyme a dit…

Question : le pseudo Vernis, c'est pour ça : « cet escalier détesté où je m’engageais toujours si tristement
exhalait une odeur de vernis qui avait en quelque sorte absorbé, fixé cette sorte particulière de chagrin que je
ressentais chaque soir et la rendait plus cruelle encore pour ma sensibilité parce que sous cette forme olfactive
mon intelligence ne pouvait plus en prendre sa part.» ?

Murielle Joudet a dit…

ah nan, Vernis c'était juste pour ce qu'il y avait au bout de mes ongles au moment où je devais me choisir un pseudo.

mais bon, pour le mythe c'est pas top.

Anonyme a dit…

mais t'as raison c'est plus excitant que l'odeur de renfermé de l'escalier de Swann.

c'était du Vernis ROUGE au moins ?

Murielle Joudet a dit…

ouais c'était du vernis rouge, à la base le pseudo c'était "Le Vernis Rouge", avec les majuscules et tout.