jeudi 18 décembre 2008

Faire le Louvre


























"Le monde a beau être plein de gens qui se figurent vous avoir évalué au plus juste, vous ou votre voisin, ce qu'on ne sait pas est un puits sans fond. Et la vérité sur nous, une affaire sans fin."

La Tache - Philip Roth

Mardi soir j'ai passé la nuit à finir La Tache, sans trop d'intérêt au début, génial sur les cent dernières pages. En fermant le gros bloc beige de 450 pages il y a toujours ce bref moment de contentement où l'on se dit "encore un livre de terminé" jusqu'à qu'on enchaîne sur le prochain, ce prochain que j'ai tout de suite rangé dans mon sac et que j'étais pressée de lire en sachant pertinemment qu'il me décevrait vu les espoirs que je mettais en lui, Le chant des adolescentes de Richard Millet. Il était un peu plus de trois heures du matin quand j'ai posé ma tête brune sur le traversin, je craignais de ne pas me réveiller et de rater la trop attendue sortie au Louvre avec M. Franck et M. Delmas, ce que mon coeur considérait comme la sortie du siècle, ce que j'attends depuis un mois, ce que ma raison travaille à tempérer, à calmer depuis un mois, c'est cette excitation provoquée par l'annonce de ce quartier libre près de lui, entre les tableaux. Je n'espérais rien de précis, sinon le voir évoluer librement, comme un vrai homme parmi les autres et à plus d'un kilomètre d'une salle de classe, lui parler, tenter une approche ou plus simplement des blagues, des mots d'esprit, lui montrer autre chose de moi, voir autre chose de lui, se permettre une liberté de geste et de paroles, ne plus lever le doigt pour intervenir.
Je me suis levée en retard malgré mes cinq réveils (trois sur le portable, deux sur le radio-réveil) en retard par rapport à l'heure que je m'étais fixée : il ne me restait plus que vingt minutes pour me mettre en condition, me faire propre et me faire jolie. Je mélangeais tout : je buvais mon café dans la salle de bains, me brossait les dents dans la chambre en enfilant une botte. Ma mère m'a d'ailleurs engueulé parce que j'avais laissé la tasse dans la salle de bains et que ça faisait des auréoles, je pouvais difficilement lui répondre parce que j'étais en train de me brosser les dents, quelque part ça m'arrangeait, pour tout ce qui rangement et propreté elle a souvent raison, j'ai raison pour autre chose. Donc vingt minutes après j'étais dehors, coincée dans le bus, je lisais le nouveau livre qui se décompose comme les petites microfictions de Jauffret, une page recto verso pour chaque fille décrite, leur prénom pour titre: il compare leurs yeux à des océans, leurs chevelures à des crinières magnifiques, sources inépuisables de fantasmes, leurs seins sont pâles, elles ont 15 ans, c'est comme ça jusqu'à la fin, chiant, merdique, puant. J'ai cherché à voir si y avait pas le nom de mes copines, je n'ai trouvé que "Muriel" et mon deuxième prénom "Eliane", pas Marie, ni Julie. Dans le bus, l'équilibre du corps tenant sur peu de choses je me suis dit qu'après 7h30 c'est un fantasme que de vouloir être à l'heure quelque part, j'aimerais prendre une fois dans la semaine le bus et le métro sereinement, sans commencer à penser aux secondes qui me séparent du retard.
Dehors ça crachait, je me suis alors dit que les filles allaient m'attendre sur le quai du métro et c'était vrai. Cécilia portait son bonnet gris et l'écharpe qui va avec, ils sont tout doux à la vue, ça lui fait une tête comme un petit lapin de 12 ans. Il y avait aussi Charlette, elle portait son jean dans ses bottes, Charlette et Cécilia portent rarement autre chose que des pantalons patte d'eph' avec des chaussures à talons. Elles ne voulaient pas encore de mes croissants Pasquier achetés la veille, elles ont fait cette tête qui veut dire "j'ai trop mangé, pas maintenant" alors que je leur avais dit de ne pas déjeuner. Finalement avec le recul que me permet le moment de l'écriture je pense qu'on a bien fait de les laisser pour après, après la visite on était bien contente de se souvenir qu'il nous restait des croissants. Je suis allée chercher Julie qui attendait dehors sous son parapluie violet, on a croisé Augustin et Marie-Laetitia alors on a pris le métro avec eux, c'est dans le métro que j'ai croisé une nana qui avait le même vernis bleu marine que moi, le Dior. Je suis retournée à ma lecture pour ne pas prendre le risque de provoquer une once de concurrence dans le regard de celle que je considérais comme mon alter ego, ce détail nous rapprochait incontestablement. Heureusement c'est à ce moment-là que Julie est venue m'offrir un stylo en remplacement de celui qu'elle pensait m'avoir cassé la veille et que je venais d'acheter la veille, elle m'a dit "j'étais gênée", je la croyais, notre amitié ne pouvait que repartir sur de saines bases, le métro aussi.
Il fallait être au Passage Richelieu à neuf heures, le prof de philo n'arrêtait pas de le répéter,"neuf heures, j'ai dit neuf heures", on sentait qu'il avait là encore ses idées concernant la ponctualité et que le retard devait être à ses yeux inadmissible, peut-être autant que tricher en sport. Le passage Richelieu est réservé aux groupes scolaires, on dévisageait chaque paté d'élèves pour y distinguer un visage, un prof, un élève, quelqu'un qu'on connaissait. Notre groupe était retiré sur le côté, à peine cinq, la silhouette noire de l'aimé en face d'eux. Je pense avoir plus souvent vu Monsieur Delmas de dos que de face, je ne me lasse pas de le voir de dos, je ne me lasse pas d'un homme comme lui, je me demande comment les autres arrivent à le voir comme quelqu'un de normal, à le regarder sans aucun bouleversement du corps ou de l'esprit. Leur mettre Monsieur Delmas devant les yeux c'est comme emmener des adultes à Disneyland, impassibles devant l'incarnation du merveilleux, l'amoureuse est une fois de plus entourée d'incompréhensifs. Mon bonnet noir s'arrêtait au niveau de mes paupières, je fais toujours bien gaffe de l'enfiler avant mon écharpe pour qu'il se coince dedans et c'est dans cette méconnaissable tête d'hiver que je lui ai dit "bonjour" avec le sourire radieux de la sincérité. La suite consistait à attendre les autres, parler aux copines, faire comme si le simple fait de l'avoir hors de vue le faisait disparaître, le rendait absent, c'est ensuite lui qui est venu à moi :
Murielle, je vais pouvoir enfin écouter votre compile,
il ne l'a pas encore écouté, il me dit que sa compagne lui a acheté un machin pour écouter de la musique, je lui demande,
mais vous pouviez pas avant? sur votre ordinateur?
il me dit que non, que c'était pas terrible pour écouter et se déplacer en même temps.
Il sort tout doucement le machin de sa poche, c'est un Itouch, je le prends dans mes mains, je crois que c'est moi qui lui a demandé s'il l'avait sur lui "vous l'avez là?", s'il pouvait le sortir "je peux le voir?", "oui bien sûr". J'ai l'objet brillant entre les mains, il est éteint. Impuissante, je lui demande de me l'allumer. Je regarde les chansons, les copines sont autour, j'imagine qu'il faut glisser le doigt comme ça, vers le bas ou le haut, c'est lisse, ça coule comme de l'eau, c'est minéral. Je tourne la machine pour regarder le nombre de gigaoctets, je sais que c'est écrit derrière, ça je sais. Il me montre comment bien faire défiler les chansons, on se passe la machine, elle semble être attirée par le sol, elle glisse comme un savon entre les mains, vloup vloup. J'essaye de me souvenir de la première fois que j'ai vu un Ipod, je sais plus, je sais que j'aime le premier I-pod, le tout gros tout blanc, les autres ne m'impressionnent pas du tout, les fuschia, les nano, les je sais pas quoi, trop moches. Mais le gros tout blanc, lui il restera. Je lui dis d'acheter un étui pour le protéger, Julie était d'accord, il me dit "ah ouii c'est vrai", je lui dis "parce que sinon vous allez le rayer". Il comprend, il le fera, et il écoutera mes chansons, je lui dis que j'espère qu'elles lui plairont, que si elles lui plaisent pas je sais pas quoi faire pour lui, qu'elles devraient lui plaire, normalement, je dis ça en regardant l'écran, comme si j'avais une chose à faire. Le prof de philo arrive, j'imagine qu'il faut que je lui rendre l'appareil, je fais hésiter mon doigt sur l'écran et je finis par le lui rendre "tenez je vous le rends, je sais pas comment ça s'éteint". Monsieur Franck porte un pantalon beige, je jurerai que c'est la première fois qu'il le porte, dans sa tête ça doit être son pantalon décontracté.
On attend longtemps ici, dans le passage Richelieu, parce que M. Franck a des manips à faire pour qu'on puisse entrer, on reste là avec Monsieur Delmas, je sais que je lui ai parlé de ses mains gercées, je lui ai dit
vous avez les mains gercées,
il me répond
nan mais c'est parce que j'ai essayé de faire du bricolage
nan mais en dehors des blessures, vos mains sont trop gercées, elles sont toutes rouges, faites attention
je vais pas non plus mettre de la crème tout le temps
franchement si, moi j'en mets et ça change trop...enfin vous faites comme vous voulez
silence gêné de la fille qui a trop observé, qui en a trop dit, il ne m'aidait pas et j'avais peur.
Monsieur Franck est alors revenu, marchant vers nous avec son élégance philosophique, on rigolait un peu, on prenait un ton solennel pour annoncer son arrivée, j'ai sorti "Monsieur Franck, automne/hiver 2008", les copines ont rigolé, Monsieur Delmas a rigolé, il était d'accord avec mon humour, peut-être qu'il m'aimait. Concernant ce qui est arrivé au Louvre, de 9h30 à midi, difficile de prétendre à la fidélité, j'aurai voulu filmer, prendre des photos, enregistrer, garder quelque chose de ce robinet ouvert à fond de paroles et d'impression ou de manque d'impression, la perplexité face à Mona Lisa, les "pourquoi vous aimez Botticelli?", le crâne caché dans le tableau de Leonard de Vinci, la peinture hollandaise, le plafond d'une salle peint par Matisse que j'ai remarqué puis fait découvrir à la classe, les remarques ironiques de Monsieur Delmas devant les fresques de Le Sueur trop moches, les "vous pouvez vous asseoir" quand les élèves étaient fatigués et moi qui pour rien au monde voulait abdiquer, me reposer, quelle idée, le "Monsieur je vois pas le mystère mélancolique" devant un tableau de Watteau. Le Louvre est le moment de la curiosité pure, de la déambulation, le moment des questions, de nous face à l'art comme on aurait pu être face aux étoiles, l'infiniment petit devant l'infiniment grand, l'infiniment actuel devant l'infiniment vieux, j'ai dit à Julie "le Louvre c'est le choc des générations". J'y repense à cette matinée et je regrette déjà la douceur du silence et de l'attention, le tableau qui accroche le regard et finit par attirer vers lui tout le corps, on ignore devant quoi il faut vraiment s'arrêter, l'histoire de celui-là, le prix de tel autre, les symboles de je ne sais quelle fleur, on aime les couleurs, on trouve que "c'est bien peint" comme dit Monsieur Delmas pour rigoler un peu et puis c'est tout, on aime les tableaux comme des enfants aiment les coccinelles. En passant par les salles pleines de petites figurines et de gadgets préhistoriques en vitrine j'ai dit à Monsieur Delmas "on dirait le BHV, vous savez le sous-sol avec tout les clous", j'ai pas vu son visage, j'ai pas vu s'il avait compris, il a fait silence, ça m'a angoissé parce que je sentais ma blague super drôle, même Julie a dit que c'était drôle quand j'ai couru lui raconter pour me rassurer à propos de mon humour. Quelques heures après en marchant vers la sortie j'étais à côté de lui, je lui ai d'abord demandé s'il avait deux tableaux à me conseiller et que je pourrais comparer pour le devoir à rendre en philo puis insensiblement la conversation est devenue plus générale et sur un ton que je voulais neutre et calme
vous avez fini le Jourde et Naulleau?
Nan, pas l'temps, pas l'temps, j'ai pas l'temps, (là je l'ai regardé dans les yeux, je m'en souviens) je le finirai pendant les vacances
nan mais c'est pas grave, je demandais juste comme ça
et vous vous l'avez fini?
oui,
après on parle de la différence entre les chapitres écrits par Jourde beaucoup mieux que les Naulleau,
oui parce que Jourde il commente les textes alors que Naulleau il les introduit et fait de longs paragraphes, je trouve ça lourd, Jourde c'est ludique, divertissant, ça se lit vite.
il est d'accord
mais je le finirai pendant les vacances
et vous écouterez la compile
et j'écouterai la compile
ensuite on a parlé de l'Ipod, de pourquoi j'en avais pas, de pourquoi j'aimais me trimballer une chanson toute la journée pour la retrouver chez moi le soir, il faut ressentir le manque de la musique pour encore l'apprécier, pourquoi l'Ipod c'est pas bien pour ça et pourquoi je pensais aussi que ça fera toute une génération de sourds, pourquoi ça c'est facile à prévoir, c'est pas difficile à imaginer, la génération de sourds.
et puis vous savez le plus souvent on a la musique dans les oreilles mais on l'écoute pas forcément
il est d'accord
il me dit
alors pour vous, la satisfaction immédiate du désir de musique, c'est régressif?
...oui, voilà
vous devez avoir raison
je pense que j'ai raison
j'ai eu très peur de le dégoûter de son Itouch fraîchement acquis, je passais pour la rabat-joie, comme dire à une fille que la mode serait au gris quand elle vient de s'acheter un manteau rose. Je me demandais si ce nouvel objet avait un rapport avec sa nouvelle montre apparue la veille, s'il fêtait Noël avant tout le monde, je connais des gens qui font ça, ils fêtent Noël avec leur famille qui habite loin et reçoivent des cadeaux en avance.On est allé chercher nos manteaux contre le froid dans la grande bassine à roulettes prêtées pour l'occasion, j'ai eu le geste de trop, je l'ai su depuis le début mais encore maintenant je le revendique pleinement, j'y vois l'innocence et la gentillesse incarnée, la preuve de l'amour maladroit, maladroit comme on fait tomber 10 assiettes par terre sans raison, ce qui a dû me démasquer à ses yeux : j'ai exhumé sa besace du gros tas de manteaux d'hiver et je la lui ai donné. Voilà ce que j'ai fait, j'ai fait ça et en même temps je me disais "quel putain de culot ma grosse", et le prof de philo a vu faire, et j'étais foutue malgré son "merci Murielle c'est trèès gentil", il aurait pu ajouté "grosse conne" que ça m'aurait paru normal. Le pire c'est qu'il y avait encore son parapluie coincé entre les manteaux, ce que j'avais fait n'avait donc servi à rien sinon à m'enfoncer un peu plus dans la guimauve de la groupie.
Les deux profs nous ont plantés là, je les imaginais rigoler gentiment de moi "alors la petite Murielle?", j'imagine que leur intelligence leur exclue toutes formes de méchancetés, tant mieux pour moi. Pour mes Copines il était question de trouver un endroit où manger après les croissants qu'on venait de gober. Opéra un mercredi midi, j'ai dit à Julie "ça me fait bizarre d'être ici à cette heure précise, un mercredi", elle n'était pas d'accord, ça n'était pas bizarre.
C'est après le déjeuner au PatataCafé, un restaurant où je me souvenais être allée avec ma mère et où nous venions de manger des choses chaudes et délicieuses que nous nous sommes divisés en deux groupes : Cécilia et Charlette direction la Défense, Marie, Julie et Moi direction le Jardin du palais Royal où m'attendait ce que A. voulait que j'aille voir et qui l'avait ému. Le jardin semblait être dépourvu de toute nouveauté et ce n'est qu'en marchant que nous avons pu distinguer les étranges silhouettes de loups figés dans l'air frais d'une capitale en hiver. La fontaine coulait dans son coin au milieu de rangées d'arbres noirs et secs, comme blessée dans son amour-propre, dans ce qu'elle est par définition : un spectacle aquatique et superbe, banalisé par son usage trop courant, écoeurant d'un romantisme facile et primaire. Nous nous sommes prises en photo, conscientes de ne pas avoir assez de photos de nous, de ce que nous étions et qui était parti pour changer tout de suite après que la photo soit prise.

32 commentaires:

Anonyme a dit…

la question qui taraude: murielle, à gauche ou à droite?

Murielle Joudet a dit…

"Mon bonnet noir s'arrêtait au niveau de mes paupières, je fais toujours bien gaffe de l'enfiler avant mon écharpe pour qu'il se coince dedans et c'est dans cette méconnaissable tête d'hiver que je lui ai dit "bonjour" avec le sourire radieux de la sincérité."

...

Anonyme a dit…

oui je fais rarement attention aux descriptions vestimentaires, autant pour moi.

Ça fait bizarre de mettre un visage sur des textes

Anonyme a dit…

Selon toi comment M.Delmas était plus jeune, plutôt coureur de jupon ou plutôt jeune timide ? Tu décris M. Delmas comme un prof extra, marrant, gentil, charmant etc, tu te situes dans le présent, le truc sympa à faire c'est de se l'imaginer jeune non ? Un vrai travail de reflexion. Ton prof à l'air vraiment génial. Comme toi je suis attirée par mon prof, mais pas celui d'histoire, celui de philo et je trouve qu'en se l'imaginant plus jeune on découvre sans s'en apercevoir la réelle image qu'on se fait de lui ! J'espere que j'ai pu t'aider à approfondir la lecture de ton coeur. Bisous et sache que je m'identifie beaucoup à toi, je trouve que tu écris extrèmement bien, sincerement, alors te laisse pas décourager par les commentaires critiques.

Anonyme a dit…

Caban Bleu + Besace UPLA = Murielle.

L'équation à retenir. J'ai rigolé à ta blague sur Mr Franck. Celle sur le BHV, bof bof. Bref, j'ai tout dit dans mon texto de cette aprèm, reste amoureuse de lui et tu finiras célèbre.

Je t'aime un peu, bébé.

ashorlivs a dit…

Très très bon post Murielle, merci.

Murielle Joudet a dit…

Péa, putain de merde, cette photo est pour toi.

Anonyme² : j'ai une photo de lui jeune, trouvée PAR HASARD sur le web, le truc avec MD c'est qu'il semble ne pas avoir réellement changé de sa jeunesse, il a une vivacité d'esprit, des petites baskets souples, une voix si juvénile qu'on croirait qu'un copain nous fait cours. Le truc que je me demande c'est s'il a déjà eu à faire avec une groupie de mon genre et comment il va faire pour s'en sortir...
sinon merci

Murielle Joudet a dit…

olala, de l'amour, de l'amour, et encore de l'amour, vous êtes trop Noël dans vos têtes. <3

Anonyme a dit…

Murielle la petite fangirl et ses petits fanboys, superlourdingue

Murielle Joudet a dit…

oué tro lourdingue put1

BiFiBi a dit…

Murielle qui utilise un titre aussi, c'est assez rare pour être signalé...
Des photos "personnelles" n'en parlons pas...
Une évolution de plus en plus proche des travaux de Guibert tout en ayant son identité propre, c'est très plaisant...

Alors Anonyme², il va falloir se faire une raison, les gens qui apprécient le blog de Murielle ont de bonnes raisons pour, voilà tout.
Joyeuses fêtes.

Anonyme a dit…

je précise que l'anonyme auteur des premier et troisième messages et l'autre n'ont rien a voir.

ashorlivs a dit…

Qui es-tu pour affirmer cela ?
...

Anonyme a dit…

Je suis anonyme!!!!!

Murielle Joudet a dit…

On avait capté, seulement la prochaine fois prenez un pseudo, n'importe lequel. Je doute que votre identité court un risque à prendre comme pseudo "fromage" ou encore "clou".

Anonyme a dit…

ainsi soit-il

Anonyme a dit…

J'ai couru à Palais-Royal pour voir la meute, c'est merveilleux.

alcie a dit…

on a exalté les mouvements populaires dis donc

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Murielle Joudet a dit…

ça fait un peu plus d'un mois qu'une personne vient sur ce blog en tapant "monsieur delmas" sur google, de 1 à 3 fois par jour...

lol?

Anonyme a dit…

Pauvre fille manipulatrice

Anonyme a dit…

Ca va chier

Anonyme a dit…

passionnant comme femme actuelle, bravo je kiffe, bisous baveux

Anonyme a dit…

mumu,

mets stp un putain d'espace avant le point d'interrogation ou d'exclamation. sinon je me seppukku.


al

alcie a dit…

ça fait plaisir enfin une personne qui connaît les règles typographiques de ponctuation en français.

moi je vais même jusqu'à, quand je parle en anglais, faire la ponctuation anglaise, càd points d'exclamation et d'interrogation collés.

mais en français putain y'a des espaces !

y'a des livres où c'est même pas respecté. on voit le point-virgule collé juste derrière un mot. ah dieu ! c'est bête comme tout pourtant !

ashorlivs a dit…

J'veux pas me la péter mais j'le fais quand même : ma chère Alcie l'acception correcte pour c'est-à-dire est C.-à-d. et non càd.

Ça, c'est fait...

alcie a dit…

ouais et aussi fait une majuscule au début des phrases etc.
c'est con hein !

PS : c'est pas Alcie c'est alcie, j'ai fait exprès de mettre une minuscule stp.

alcie a dit…

faut*
(raccourci de "il faut", pas françaiiis !)

PS : j'ai regardé tes liens et tes photos ashorlivs y'a des trucs trop mortel merci.

ashorlivs a dit…

C'est toi qui est trop mortelle alcie [a] minuscule !

Anonyme a dit…

alcie ?

tu suces ?

al

Anonyme a dit…

vous êtes fous

Anonyme a dit…

oh je suis toute émue de te voir...!