mardi 4 août 2009

En vrac-ances

Se dire que dans les rapports d'une élève avec son prof, ou de n'importe qui avec n'importe qui, mais toujours un rapport qui supposerait un demandant et un demandé, toujours se dire : il n'y a pas quelqu'un qui quête la présence de l'autre et l'autre qui daignerait accepter. Non, en toute occasion il n'y a que la rencontre de deux solitudes, de deux ego peu sûrs d'eux-mêmes et qui avec la rencontre ne peuvent que se fortifier. L'idée que je me fais de M. Franck n'est pas l'idée qu'il a de lui; cette idée le surprendrait, le terrifierait. Il se connaît, se côtoie tous les jours, conscient d'une progression; on ne fantasme pas sur le connu, on n'est pas timide devant soi-même. Quant à moi sa présence m'aura été donnée brutalement. Brutalement j'ai eu un homme bienveillant, élégant et cultivé devant moi.

Sur Salinger : "le monde n'est pas à la hauteur de sa moralité".

Pensée qui me vient en rentrant du travail. La littérature confère de la gravité à nos vies, c'est pour cela qu'on pourrait dire que d'un livre nous en ressortons enrichis; la gravité à de la valeur parce qu'elle est rattachée à la mort, et que tout ce qui va dans le sens de la mort va à l'essentiel. La littérature possède un lien évident avec la mort, toute bonne littérature est liée d'une façon ou d'une autre à la mort (j'ai l'impression). On aime toujours tragiquement un livre, et s'il ne fait que nous plaire c'est qu'il nous a plu en tant que bon divertissement. Vivre tragiquement sa vie, c'est la vivre comme dans les films ou comme dans les romans. C'est à dire, en chaque lieu prendre le détail pour l'évènement, être conscient du potentiel de chaque homme, regretter amèrement de ne pas être concrètement concerné par leurs vies, leurs problèmes et qu'ils ne soient pas concernés par les nôtres. Regretter de ne pouvoir leur dire qu'à défaut de pouvoir étancher notre curiosité on a tout imaginé d'eux et à quel point on est là pour eux. Il faut prendre le mot "tragique" non pas dans son acception de cours de français mais dans au sens figuré, c'est à dire "très triste". Tout ça n'est triste que parce que le temps nous est compté.

Monsieur Franck, lorsque nous parlions, je ne sais pas pourquoi mais il en est venu très tôt à me dire "on lit toujours contre", le bruit de la fontaine mêlé à la surprise d'une telle assertion ont fait que j'ai dû lui demander de répéter.
pardon?
On lit toujours contre quelque chose
on lit toujours contre...contre quoi?
je comprenais à demi-mot, ce n'était qu'une simple question de curiosité un peu à la façon de ses adultes ébahis devant des mômes et qui posent une série de questions de plus en plus naïves censées leur faire révéler malgré eux leur intelligence, le début d'un esprit critique, Jacques Martin en est un bon exemple.
Je ne sais pas, contre la bêtise, contre la vie
ce genre de phrases innocemment prononcées et qui nous en laissent deviner long sur la façon que cette personne en face de nous à d'envisager les grandes occupations de sa vie, je comprenais désormais pourquoi il lisait. C'est à dire que voilà, ce qui compte ce n'est pas tant qu'on lise mais les raisons qui nous poussent à lire, c'est pourquoi recenser le nombre de français qui lisent en plus d'être approximatif n'a absolument aucun sens, aucune utilité, ne rassure ni n'inquiète. Son avis devait forcément être plus vaste que ce simple "on lit contre" mais chacun faisait mine devant l'autre de s'étonner et de réfléchir pour la première fois à ces questions et l'on voulait voir où l'autre en était dans ces réflexions; c'était charmant.
Je me souviens avoir eu le regard songeur et amusé, et je lui ai rétorqué
contre la bêtise oui, mais contre la vie, je ne sais pas...vous ne pensez pas au contraire qu'on lit par amour pour la vie...parce que la réalité n'est pas à la hauteur de l'idée qu'on se fait de la vie et que justement la littérature l'est?
je devais sûrement être en train de mimer des niveaux avec mes phalanges aplaties, je trouvais mon propos extrêmement bateau, j'étais à gifler, mais j'avais réfléchi et semblais satisfaite parce que je le pensais et que je n'étais pas en train de poser, c'était une idée sincère et innocente par laquelle il est bon de commencer. J'avais aussi peur d'avoir opté pour des termes trop vagues et qui d'un point de vue philosophique ne voulais rien dire, je le voyais bien me rétorquer "qu'entendez-vous par vie/par réalité?", mais rien de cela, il regardait dans le vide d'un air concentré comme si ma phrase s'était soudainement recomposée devant ces yeux et qu'il en examinait la construction et l'intelligence,
oui c'est ça
tout en se repositionnant de façon plus confortable sur sa chaise. Ouf.

Je viens de finir La télévision de Jean-Philippe Toussaint que je classe dans les livres "sans conséquences" avec ceux d'Eric Chevillard, Jean-Paul Dubois ou de Marc Villard, c'est à dire qu'on sourit un peu, que c'est censé nous vider intelligemment la tête mais qu'un tracas subsiste car justement ce n'est pas tout à fait l'usage que j'aime faire de la littérature, alors ça finit par agacer, même si parfois le délassement fait effet, mais jamais vraiment aux moments escomptés par l'écrivain.
Je viens de commencer
Coma de Pierre Guyotat en Folio poche, le papier est semblable à celui de la série des Petit Nicolas, un papier subtilement glacé où les caractères se découpent de façon plus précise sur le papier du fait de la meilleure qualité, un papier odorant où il n'est pas nécessaire d'enfouir son nez au creux du livre pour le sentir, tourner les pages suffit pour cela. Certains chapitres sont entrecoupés de photos en noir et blanc (ce qui explique le papier) qui ont marqué l'enfance de l'écrivain, l'objet doit en lui-même lui faire plaisir. L'avantage des autobiographies c'est qu'on doit avoir le sentiment d'en avoir fini avec le passé, d'avoir objectiver des souvenirs par la maîtrise qu'offre toujours l'écriture. Je n'ai pas envie d'abîmer le livre, pas envie de fissurer d'un pli la couverture, les pages sont lourdes et peu souples, on ne peut pas l'ouvrir très largement. Je l'ai acheté par hasard, par désir de renouer des liens avec la littérature contemporaine. Pierre Guyotat, son nom traînait dans ma tête depuis un certain temps, lu par-ci par-là dans des magazines. Ca a toujours été comme ça que j'ai choisi mes lectures, par la curiosité que suscite chez moi un simple nom, son apparente austérité qui laisse deviner un monde intime, un cercle de lecteurs auquel je désire ne plus être exclue. C'est d'abord ça la curiosité : vouloir cesser d'être exclu.

Le travail est fini et j'emporte avec moi 577€, le chèque était posée sur ma chaise avec un post-it disant entre autres "merci pour tout", de quoi réconcilier tout le monde. En y repensant tout s'est divinement bien passée, il n'y a pas eu une seule gaffe de ma part, je ne suis jamais arrivée en retard (une fois, mais alors il n'était pas encore arrivé), j'étais silencieuse, un peu dissipée du fait de la fatigue et d'internet à portée de main. Ca lui arrivait de me donner des conseils de vie ("il faut tout vivre avec intelligence") ou de me parler littérature (il y avait
La route de McCarthy sous une pile de livres sur l'assurance, il était en train de lire Le voyage de Gulliver et projetait de lire Jules Verne et Céline pendant les vacances) ou des tableaux qu'il achète à une artiste de Nice. Cette dernière semaine, la fatigue augmentant, j'avais pris pour habitude de venir avec ma canette de Pepsi Max que je buvais silencieusement en pianotant sur mon clavier, ce dernier jour je ne l'ai pas vu de la journée alors j'en ai profité pour travailler en écoutant France Inter via internet. Ça arrivait qu'il vienne très tard au bureau et alors je passais la matinée à prendre les appels d'une voix suave au téléphone et à saisir les dossiers sur Excalibur quand ma conscience professionnelle me l'ordonnait, c'est à dire une heure après mon arrivée. Sinon, oui, je traînais sur internet car je m'étais rendue compte qu'il était impossible de procéder autrement, la tâche était lourde de répétitions, après cinq dossiers saisis je me sentais oppressée. De ce travail j'aurais quand même appris des choses : que Continent est l'ancien nom de Generali, à écrire Volkswagen, que l'on est obligé d'avoir une assurance pour sa voiture, à avoir moins peur au téléphone et surtout : que je ne désire pour rien au monde exercer un métier uniquement pour l'argent, ce qui doit être, ce qui est l'unique motivation de Charles, je n'en vois absolument aucune autre. Mais peut-être que, comme moteur pour travailler que comme raison d'être heureux sinon satisfait, cela suffit. Quant à moi, naïvement et parce que pour l'instant j'ai le luxe de ne pas avoir à faire de compromis, j'estime que le travail c'est encore et cela doit être de la vie, du plaisir.

Gagner de l'argent cela fait nécessairement affleurer de modestes envies de superflu dont on s'amuse à en faire la liste : des DVD, des livres, des fringues, des abonnements. C'est trop mignon.

Par désoeuvrement, repérage improvisé pour les fringues d'hiver avec Cécilia: pour elle se sera un trench beige, pour moi un long manteau d'homme en tweed gris, le beret me va bien (le prendre gris aussi), Cécilia cherche des trucs en bordeaux à cause des Rendez-vous de Paris, moi je cherche des chemises dans de belles matières (chemises d'homme couleur unie et chemises en laine et à carreaux chez Uniqlo) et toujours du bleu marine et maintenant du beige aussi, pour les chaussures on mise sur des ballerines chinoises en velours à 8€ la paire, avec de grosses chaussettes ça le fera. Si je pouvais je porterai des lunettes de soleil en hiver rien que pour le style. Elle veut un Hervé Chapelier, à condition que je ne porte plus le mien, ce qui ne me dérange pas puisque j'ai fait l'acquisition d'une large besace Lamarthe qui sent fort le cuir, pour l'instant j'en suis encore aux prémisses de notre amour: excitation, absence douloureuse, conscience de la chance que j'ai de la connaître et de l'avoir. Toutes mes affaires ont l'air rangé et aligné à l'intérieur, ça change des cabas informes, des sacs fourres-tout.
Après qu'une gitane m'est racontée ma vie, je rejoins Cécilia où nous allons tardivement déjeuner dans une trattoria rue des Ecoles devant laquelle à chaque fois que l'on passe devant pour se rendre au Grand Action je ne cesse de dire que je veux y aller, qu'elle est trop belle, trop émouvante; je fais souvent des caprices pour les restaurants et Cécilia m'aide à fixer le jour de la rencontre, me rappelle que je voulais y aller. Le restaurant est tout en longueur, bordé sur un côté d'une banquette bien gonflée et rose pâle accordée aux murs couverts de photos en noir et blanc d'acteurs italiens et qui fait face au bar. Le soir ils ouvrent la baie vitrée ce qui fait que seulement en passant devant on se prend en pleine figure une ambiance joyeuse, douce et modeste. A 14h30 il n'y avait presque personne sinon un bruit délavé de radio, le gérant nous a placé au hasard sous un portrait de Marcello Mastroianni que Cécilia adore. Je lui ai dit "retourne toi, tu vas pleurer", j'étais tellement contente pour elle. Nous avons tranquillement déjeuné de belles pizzas brillantes, colorées mais pas bourratives et la lunette des toilettes était auto-nettoyante; ça m'a fasciné. Je réfléchis à qui je pourrais amener dans un endroit si pur.

Jusqu'à aujourd'hui j'ai gardé l'enveloppe à bulles par laquelle m'est arrivé Les
Essais de Montaigne. Je fais souvent ça quand je reçois un colis qui m'importe : j'en garde jusqu'à l'enveloppe comme si elle faisait elle aussi partie de l'intention. Celle-ci je me suis résolue à la jeter puisque de toute façon elle ne provenait pas directement de M. Franck mais d'un vendeur affilié à Amazon.

Les voyages: les autres nous délaissent, les autres désertent, c'est déprimant. Les amis partent mais aussi les gens qu'on aime, qui ne le savent pas et sur qui l'on a aucun droit s'en vont (MF) et l'on n'a plus de nouvelles de personnes, n'importe qui peut mourir, l'idée est insupportable, on aimerait leur dire "faites attention quand vous traverser", "mettez vous de la crème solaire", "ne prenez pas l'avion" mais on ne peut que leur dire "bonnes vacances", mollement réjoui pour eux à l'idée qu'ils se reposent; on aimerait leur demander "qu'est-ce qu'il y a là-bas et qu'il n'y a pas ici?; moi je suis là, allons au cinéma". "je pars en vacances le..." est toujours énoncé sur un ton qui me déplaît fortement. J'ai toujours trouvé que le voyage et ses vertus étaient de toute façon trop surestimés, et après l'éloge du voyageur j'aimerais faire celui du casanier, qui aime rester chez lui, c'est à dire dans ses habitudes et qui opte pour un luxe encore plus grand que le voyage: celui de, délibérément, ne pas partir.

Devant le phénomène de désertion des uns et des autres il n'y a qu'une seule chose à faire: voyager soi-même. Alice m'emmène avec elle à Marseille et à Arles du 4 au 10 août. Initialement il s'agissait de faire les rencontres d'Arles et d'improviser autour (il a suffit qu'elle m'en parle pour que je remarque les affiches dans le métro), ce qui risque d'arriver. J'emporte avec moi quelques livres (Jauffret, Barthes, Faulkner) que je ne finirai/commencerai jamais mais que j'emporte uniquement pour me rassurer, des magazines (Tech, Philo), des vêtements dont le choix est assez représentatif de mes hésitations concernant le climat, j'imagine les nuits froides et les journées gavées d'un insupportable soleil. Pas d'ordinateur, pas de musique, pas de radio, mais une bouilloire de voyage trouvée chez Darty, mon fer à lisser et une lampe de lecture du futur que mon frère m'a rapportée du Futuroscope pour ne pas être gênée dans mes insomnies/pour ne pas gêner Alice dans son sommeil (au choix). Juliette nous rejoindra le 8 pour Arles. Jeunesse et liberté, en avons-nous conscience?

Donc voyager serait alors comprendre que l'on ne dépend pas de ses habitudes. Je suis une fille d'habitude, mais ce sont des habitudes de coeur, c'est à dire que j'ai choisi et que je répète avec bonheur.

Pour me donner des forces, moi qui suis en même temps que dépaysée, nostalgique (même pour 6 jours) de ce que je laisse derrière moi, j'ai commencé
Carnets du voyage en Chine de Roland Barthes qui, au lieu de vivre le grand vertige enrichissant du voyage, s'ennuie ferme et tient des carnets qui m'ont donné envie de faire pareil: mon dernier carnet à idées terminé (11ème), j'ai décidé d'en acheter un plus large et de me fatiguer à écrire cette fois de vraies phrases qui auront l'avantage de ne pas m'obliger à faire appel à ma mémoire pour comprendre ce que je voulais dire, tout y sera clairement écrit de façon compréhensible.
Il faudrait en toute occasion avoir sous la main un stock d'oeuvres littéraires adaptées à chaque situation.

J'ai pris l'habitude, grâce à Alice qui a procédé à mon baptême à la bibliothèque du Centre Pompidou, de m'y rendre religieusement pour y lire un ouvrage trouvé par hasard et qui s'intitule :
Le cinéma nous rend-il meilleurs? de Stanley Cavell. J'y lis aussi Fragments du discours amoureux de Roland Barthes, là aussi, idéal si l'idée vous prenait de tomber amoureux. Je pourrais très bien me procurer ces livres et les lire chez moi, mais cette idée de venir les consulter ici m'est bénéfique pour plusieurs choses : c'est gratuit, ça me fait une sortie, je vois du monde et je suis contente (il y a une bonne ambiance à la caféteria), je découvre plein d'autres livres, et comme dirait Alice, avec les autres tout autour on est obligé de travailler, on ne peut que travailler. Votre temps de vagabondage visuel est chronométré et quand il vous arrive de lever les yeux ce n'est que pour voir les autres travailler.

De jour en jour, je me rends compte des ressources infinies de Paris et de l'accessibilité de ses services sinon de leur gratuité (BPI, Salle des collections du Forum des Images en juillet, cinéma en plein air, les jardins et parcs). Je trouve ça très beau. Ce n'est pas tant mes activités que ce que je claque en nourriture qui me ruine, rester toute une journée
dehors demande de l'énergie.

J'ai fait mon Laissez-passer Centre Pompidou en quatre minutes montre en tête. Encore une étape dans la, comment appeler ça, l'"abonnementisation" de mon mode de vie. Je ne paye plus le cinéma, ni les transports -mes principales activités ): je montre des cartes. Je ne paye pas non plus mes magazines, j'y suis abonnée. Il me manque juste la carte pour payer dans les cafés mais apparemment le restaurant universitaire se paye avec la carte étudiant, hihi.

Beaucoup de pédants de merde à l'exposition Kandinsky, des gens qui font mine de parler à leur ami sur un ton de connaisseur à vomir et qui ont l'impression que parce qu'on ne bouge pas on est fasciné par ce qu'ils disent. Que faire? Partir de façon assez rapide pour leur faire comprendre qu'ils nous dégoûtent.

Je peux parler littérature et aussi cinéma, il y a quelque chose sur lequel on peut se mettre d'accord. Mais pour l'art pictural je préfère
faire mon truc car quand il n'y a pas pédanterie il y a alors incompétence; c'est sans fond tout ce qu'on ne sait pas et qu'on désire savoir, tout ce qu'on croit ne pas savoir et qui en fait ne demande pas de connaissances. C'est un truc qui se vit seul : chacun son rythme à une exposition, chacun son interprétation et peut-être alors atteindrons nous la sincérité de l'amateur qui apprécie les tableaux comme un enfant.

Kandinsky c'est ce que je voyais quand j'avais pour unique jeu en récré au CE1 de me frotter les yeux et d'observer les formes qui se dessinaient à l'intérieur de mes paupières: petits serpentins flottants, chromosomes, etc. C'était mon grand jeu jusqu'à ce qu'on me dise qu'à force je finirais aveugle, j'ai donc dû trouver autre chose.

Emile part au Liban, pas le temps de lui donner des conseils de survie moi qui passait mon temps à le sermonner à cause de son impolitesse, de ses conneries en général. J'ai improvisé un sigle qui lui permettra d'invoquer l'ensemble de mes règles de vie en un clin d'oeil : PSP pour Politesse Sécurité Propreté. Poli avec la famille, pas de conneries dans/autour de la piscine, tu te laves tout les jours après la piscine.

Ennio Morricone - Giù la testa, en boucle en boucle en boucle


11 commentaires:

damien a dit…

parce que, en fait, t'y es allée combien de fois dans ta vie en province?
ça peut te faire tout drôle.

Frédéric a dit…

Pepsi Max ? Changement de sponsor ???

Anonyme a dit…

"sans conséquences", les livres de Chevillard ! Comme vous y allez ! Incompétence ou... pédanterie...? Vous qui citez Cioran en exergue de votre blog, vous devriez fréquenter celui de Chevillard, L'autofictif, il y a des accointances.
Anne

Anonyme a dit…

Déjà presque un an que je vous lis, vous progressez, c'est bien. Vous gagnez en maturité (du point de vue de l'écriture comme du point de vue de "la vie").
Quelques erreurs d'orthographe à éliminer, cependant...

Où, à votre avis, pourrais-je trouver un duffle-coat bleu marine (chez St-James et ArmorLux, oui, mais encore ;-)? merci)

Murielle Joudet a dit…

lu les commentaires stop y repondrai plus tard stop a lundi stop

Murielle Joudet a dit…

"Incompétence ou... pédanterie...? "
Juste mon propre avis, je connais son blog, ça fait longtemps que je n'y suis pas allée, c'était très bien quoiqu'inégal.

Merci, anonyme 2, pour la bienveillance que vous semblez me porter.
Duffle-coat bleu marine (je suppose que vous êtes une femme?), c'est une denrée rare, pour l'instant je n'en vois nulle part mais ça risque de venir, guettez chez Gap, Benetton ou des boutiques comme Cyrillus ou Somewhere, j'en avais aussi trouvé un noir chez La Redoute mais la qualité était plutôt nase. Il faut se faire une raison, pour en avoir un beau il vous faudra investir. (donc St-James, ArmorLux, etc.)

Anonyme a dit…

anonyme 2 sent l'appréciation de bulletin scolaire. Il y a quelques profs qui passent par là, c'est sûr, et qui semblent te connaître...
A propose de "lire contre", il a plagié Pennac,et une de ses fameuses pages de Comme un roman, qu'on donne souvent en devoir...je l'ai eu en seconde.
Moi je te lis depuis plus qu'un an, j'aime bien.
Arles, c'est magnifique.

Anonyme2 a dit…

Merci pour les infos !
Et je ne suis pas prof, du moins pas encore ;-)

Murielle Joudet a dit…

Parler de plagiat est un peu excessif, non? Les idées sont partout et à personne. Une idée comme celle-ci surtout doit se penser assez fréquemment. Le fait qu'elle soit imprimée dans des Folio ne la fait pas plus propriété de Pennac que de M. Franck.

Mais ne voulais-tu pas plutôt dire :
"Moi je te lis depuis plus qu'un an, c'est magnifique.
Arles, j'aime bien."
?

lol.

Anonyme a dit…

franchement t'offrir les Essais en ancien français, c'est hard...Il faut une édition "traduite", non? Ou alors tu passeras ton temps à lire les notes.
"les abeilles pillotent de ça de là les fleurs, mais elles en font après le miel qui est tout leur" (Montaigne)
Bonne ruche à l'apicultrice en herbe..

Murielle Joudet a dit…

il ne me l'a pas offert le jour de notre rendez-vous justement parce qu'il voulait absolument m'offrir une édition en ancien français et qui plus est avec les notes en bas de la page pour éviter les allers et venues. Je lui demanderai pourquoi autant de purisme la prochaine fois (s'il y en a une).