mardi 21 septembre 2010

Poésie comme ça

Le matin est pareil à un film, qu'on ne devrait pas rater
Se sentir être le meilleur parce qu'arrivé le premier
A la radio : météo et chroniques, un peu avant huit heures
Ma bouche reprenant connaissance avec la tartine de beurre

Je pense vaguement aux probabilités
Des dormeurs tardifs de matinée
Endormis par la fatigue féconde
De trop de larmes versées contre le monde

Pour eux un simulacre de rituel débutera à l'heure du déjeuner
La ville brûlant depuis des heures de sa poétique quotidienneté

Métro Tolbiac: une cigarette, un panini, en attendant midi trente
Heure du cours hebdomadaire, portant sur Emmanuel Kant

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